1965 – Citroën 2CV Sahara

Carte grise française
Châssis n° 728

Seulement 28 000 km
Emouvante sortie de grange
Deuxième main, immatriculation d’origine

Selon une légende bien ancrée, Pierre-Jules Boulanger, président de Citroën, aurait lancé le programme de la 2CV avec cette formule « quatre roues sous un parapluie ». Etudiée dès 1937, la TPV (Très petite voiture) ne sera présentée qu’en 1948, après une longue gestation causée par les années de guerre. Animées par un moteur de 375 cm3, les premières 2CV sont faiblardes mais recèlent d’idées pratiques à l’origine de leur polyvalence exceptionnelle. Née rustique, elle s’embourgeoise vite. Grâce à ses attraits, elle gagne une nouvelle clientèle plus urbaine et devient surtout la favorite de la jeunesse. Au milieu des années 1950, elle se voit dotée d’un 425 cm3 qui lui permet de rouler à un rythme décent. Citroën soigne alors son allure et l’enrichit d’un capot plus moderne ainsi que d’une sellerie écossaise et de nouvelles couleurs. Ce n’est que le début d’une évolution, qui s’étendra jusqu’en 1990, consacrée par 5 millions d’exemplaires produits.
En 1957, un industriel normand cherchant un véhicule tout terrain léger, porte son dévolu sur la 2CV qu’il équipe d’un deuxième moteur à l’arrière obtenant ainsi une quatre roues motrices. Citroën s’intéresse alors à ce prototype et en améliorera la conception afin de la produire en petite série. Cette création sera envisagée comme un engin capable de se déplacer dans le désert du Sahara où la recherche et l’exploitation des gisements pétroliers sont en pleine expansion. Sa transmission 4x4 ajoute aux qualités initiales de la voiture des capacités de franchissement inattendues. Cette 2CV Sahara est ainsi dotée de deux moteurs de 425 cm3 développant une puissance globale de 26 chevaux. On la reconnait à ses grilles d’aération sur la custode, ses ailes arrière échancrées, sa malle arrière emboutie, ou encore grâce à sa roue de secours sur le capot et ses goulottes d’essence dans les portières. Au final, seulement 694 exemplaires de la petite baroudeuse seront fabriqués entre 1960 et 1967.
A l’origine de la voiture que nous présentons ici, il y a d’abord une histoire d’amitié entre deux hommes passionnés de pêche. M. Ribier qui était l’un des fondateurs de la Compagnie Française des Ferrailles et M. Mouret garagiste établi à Mauriac dans le Cantal. Dès que M. Ribier en avait l’occasion, il rejoignait son Cantal natal pour participer à de joyeuses parties de pêche entouré de ses amis. Les rivières pleines de poissons n’étant pas facilement accessibles, la voiture tractant sa barque s’enlisait régulièrement. Agacé par ces péripéties intempestives, M. Ribier demande à son ami M. Mouret de trouver une voiture lui permettant d’approcher les rivières sans encombre. Son choix se porta sur une 2CV Sahara qui grâce à ses capacités de franchissement lui permettra d’affronter tout type de terrain. Cette auto fut enregistrée le 8 avril 1965 dans le Cantal. Pour l’occasion M. Ribier acheta également une nouvelle barque Rocca, avec son attelage dernier cri, il pouvait ainsi s’approcher au plus près des poissons qui n’avaient qu’à bien se tenir. Au décès de M. Ribier en 1976, sa veuve cède la 2CV à M. Mouret qui continuera de l’utiliser encore quelques années avant de la remiser au sec jusqu’à aujourd’hui. Lors de notre visite, nous avons découvert sous une épaisse couche de poussière une auto dans son jus, qui n’a jamais été restaurée. Elle porte quelques stigmates de son utilisation hors des sentiers battus qui font aujourd’hui partie de son histoire. Son compteur affiche 28 137 km ce qui correspond à son kilométrage d’origine. Les moteurs n’étant pas bloqués sa remise en route ne devrait pas poser de problème. Cette auto est exceptionnelle de par son histoire et son état de conservation, ce qui en fait certainement l’une des 2CV Sahara les plus désirables parmi les rares survivantes.
Estimation : 60 000 – 100 000 €

1965 - Citroën 2 CV Sahara
French registration title
Chassis n° 728

Only 28,000 km
Genuine barnfind
Second hand, original registration
According to a well established legend, Pierre-Jules Boulanger, Citroën's president, launched the 2CV programme with the formula "four wheels under an umbrella". The TPV (“Très petite voiture” as tiny car) was studied as early as 1937 but was not presented until 1948, after a long gestation period caused by the war years. Powered by a 375 cc engine, the first 2 CVs were weak but full of practical ideas that gave them their exceptional versatility. Born rustic, it quickly became gentrified. Thanks to its attractions, it gained a new, more urban clientele and became a favourite with young people. In the mid-1950s, it was equipped with a 425 cc engine that allowed it to run at a decent pace. Citroën then improved its appearance by adding a more modern bonnet, tartan upholstery and new colours. This was only the beginning of an evolution that lasted until 1990, with 5 million cars produced.
In 1957, a manufacturer from Normandy looking for a light all-terrain vehicle chose the 2CV, which he fitted with a second engine at the rear, thus obtaining a four-wheel drive. Citroën then became interested in this prototype and improved the design in order to produce it in small series. This creation was envisaged as a vehicle capable of travelling in the Sahara desert where oil exploration and exploitation was in full swing. Its 4-wheel drive system added unexpected crossing capabilities to the car's initial qualities. This 2 CV Sahara is equipped with two 425 cc engines developing a total power of 26 hp. It is recognisable by the air vents on the rear quarter panel, the notched rear wings, the stamped rear trunk, the spare wheel on the bonnet and the fuel filler in the doors. In the end, only 694 examples of the little adventurer were produced between 1960 and 1967.
At the origin of the car we present here, there is first of all a story of friendship between two men passionate about fishing. Mr Ribier, who was one of the founders of the Compagnie Française des Ferrailles, and Mr Mouret, a garage owner based in Mauriac in the Cantal. As soon as Mr Ribier had the opportunity, he returned to his native Cantal to participate in joyful fishing parties surrounded by his friends. As the rivers full of fish were not easily accessible, the car towing his boat regularly got stuck. Annoyed by these untimely events, Mr Ribier asked his friend Mr Mouret to find a car that would allow him to approach the rivers without hindrance. His choice was a 2 CV Sahara which, thanks to its crossing capacities, would enable him to tackle any type of terrain. This car was registered on 8 April 1965 in the Cantal. For the occasion, M. Ribier also bought a new Rocca boat, with its state of the art coupling, which allowed him to get as close as possible to the fish, which had only to behave well. When Mr Ribier died in 1976, his widow gave the 2CV to Mr Mouret who continued to use it for a few more years before storing it in the dry until today. When we visited the car, we discovered it under a thick layer of dust. It bears some of the scars of its off-road use that are now part of its history. The odometer shows 28,137 km which is the original mileage. As the engines are not blocked, restarting it should not be a problem. This car is exceptional due to its history and its state of preservation, which makes it certainly one of the most desirable 2CV Sahara among the rare survivors.
Estimate: €60,000 - €100,000

Aguttes – Auction House in Paris
The Spring Sale 2022 / 27th of March

Public Viewing:
Vendredi 10 décembre : 12h-20h
Samedi 11 décembre : 10h-18h
Dimanche 12 décembre : 9h-12h (appoitment only)

Contact: +33 1 47 45 93 01 / [email protected]

The Auction Sale:
Sunday 27 March 2022 : 14:00 PM

Aguttes
164 bis avenue Charles de Gaullle
92 200 Neuilly-sur-Seine

For more information:
Contact: +33 1 47 45 93 01 / +33 6 16 91 42 28 / [email protected]

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